tag:blogger.com,1999:blog-265333397136544015.post5324545483059469214..comments2024-03-28T22:21:59.718+01:00Comments on Le goût des lettres: Francis Scott Fitzgerald : Gatsby le magnifique Laconiquehttp://www.blogger.com/profile/11919966707628816242noreply@blogger.comBlogger6125tag:blogger.com,1999:blog-265333397136544015.post-6170456968404411552015-11-23T21:23:25.407+01:002015-11-23T21:23:25.407+01:00Merci pour ce commentaire, vous avez su trouver le...Merci pour ce commentaire, vous avez su trouver les mots justes pour me toucher, c’est un plaisir d’être lu par des gens intelligents et qui savent manier la langue française. Si la littérature était un peu plus présente dans les médias et dans les mœurs, je crois que la société s’en porterait bien mieux… « Gatsby » est un livre assez émouvant parce qu’il traite d’un sujet universel : le deuil des illusions. Je crois que je le relirai dans quelques années, et le film de Baz Luhrmann est pas mal aussi, je vous le recommande. Bonne soirée à vous !Laconiquehttps://www.blogger.com/profile/11919966707628816242noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-265333397136544015.post-78605192565559942392015-11-23T20:58:27.651+01:002015-11-23T20:58:27.651+01:00Même si je ne laisse pas de commentaires, je lis t...Même si je ne laisse pas de commentaires, je lis toujours vos textes avec beaucoup d'intérêt. Ils sont toujours ( je me répète mais c'est voulu) très judicieux et tellement bien rédigés ! Et d'accord ou pas d'accord avec vos propos, ils donnent matière tous, à une réflexion intelligente. Et ne croyez pas que je veuille vous passer de la pommade, je suis absolument sincère . Quant à cet article, je trouve que vous avez bien saisi la personnalité de Gatsby et l'ambiguïté du roman quant à la nature humaine. Et j'ai apprécié de me souvenir de cette lecture à travers votre réflexion pertinente . Bonne soirée Laconique.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-265333397136544015.post-16944957231063036392015-11-22T12:08:58.008+01:002015-11-22T12:08:58.008+01:00J’admire votre art des transitions, cher Marginal...J’admire votre art des transitions, cher <a href="http://www.lemarginalmagnifique.com/" rel="nofollow"> Marginal</a> !Laconiquehttps://www.blogger.com/profile/11919966707628816242noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-265333397136544015.post-33215845971918900182015-11-22T01:47:17.446+01:002015-11-22T01:47:17.446+01:00En parlant de fist-fucking, ça fait un moment que ...En parlant de <a href="http://www.lemarginalmagnifique.com/2015/11/fist-fucking.html" rel="nofollow">fist-fucking</a>, ça fait un moment que <a href="http://www.lemarginalmagnifique.com/2008/03/razorback.html" rel="nofollow"> le sanglier bretteur</a> a disparu de la circulation...Le Marginal Magnifiquehttps://www.blogger.com/profile/00717771487725047260noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-265333397136544015.post-89159172149608508272015-11-20T18:20:51.518+01:002015-11-20T18:20:51.518+01:00Décidément, cher Marginal, vous ne me pardonnez p...Décidément, cher <a href="http://www.lemarginalmagnifique.com/" rel="nofollow"> Marginal</a>, vous ne me pardonnez pas mon article sur Nicolas Rey, ce n’est pas la première fois que vous y faites allusion ! Figurez-vous que vous l’avez échappé belle, puisque j’ai rechuté et que j’ai lu cet été son dernier roman, « L’amour est déclaré », le récit de son histoire d’amour fulgurante avec Emma Luchini, la fille de Fabrice Luchini. Le roman est sympa, ça se lit bien, mais je l’ai quand même trouvé trop anodin pour arriver à pondre une critique dessus. En tout cas ce cher Rey se rapproche de certaines zones que vous avez évoquées dernièrement avec brio dans votre poème sobrement intitulé <a href="http://www.lemarginalmagnifique.com/2015/11/fist-fucking.html?utm_source=bp_recent&utm-medium=gadget&utm_campaign=bp_recent" rel="nofollow"> Fist-fucking</a>, puisque l’auteur fait part de son expérience d’une pratique apparentée (cette fois cela concerne votre poème <a href="http://www.lemarginalmagnifique.com/2012/08/so-do-mi-douce-melodie.html" rel="nofollow"> So do mi douce mélodie</a> (décidément vous avez été exhaustif sur le sujet)), et qu’il écrit avec beaucoup de délicatesse : « Un soir, nous avons tenté l’aventure tous les deux. A chaque centimètre, on n’arrêtait pas de se parler. Tu veux que je continue, Maud ? Je demandais. » (p. 107). Bon, c’est du Rey, mélange de geignardise et de vice, c’est moins frontal que le <a href="http://www.lemarginalmagnifique.com/" rel="nofollow"> Marginal Magnifique</a>…<br /> <br />En ce qui concerne l’article, vous avez vu juste, j’ai eu du mal, j’ai fait des retouches, des reprises, et ça se sent, il n’y a pas la fluidité du premier jet. Comme vous l’avez parfaitement relevé, j’ai voulu aborder plusieurs plans à la fois, et ça colle mal, il y a trop de ruptures. J’avais beaucoup de choses à dire, et, bien que n’étant pas vraiment satisfait par ce que j’ai écrit, je me suis dit qu’autant valait poster le texte tel quel, plutôt que de délayer en voulant mettre de l’ordre. J’ai exprimé les principales idées qui me tenaient à cœur, et je m’en suis tenu là, peut-être que le sujet lui-même, l’histoire d’un homme qui vit dans son rêve, ne permettait pas d’y voir trop clair non plus, je ne sais pas…<br /><br />En revanche, je vous trouve sévère sur le roman. C’est vrai que le plaisir de la lecture n’est pas parfait, on sent des louvoiements, on n’a pas la satisfaction d’un propos clair et direct. Mais c’est le sujet du livre : la révélation progressive d’un secret. Et le plan est assez maîtrisé : d’abord le narrateur s’installe à Long Island, il retrouve Daisy et son époux, fait la connaissance de Gatsby, découvre le lien entre celui-ci et Daisy, et ça se termine par la mort du héros, c’est assez linéaire. Le problème de mon article, c’est que je laisse entendre que c’est un roman psychologique à la Proust, alors que c’est tout le contraire, tout le regard sur les personnages est extérieur, et la psychologie ne s’exprime qu’à petites touches impressionnistes (dans les dialogues entre autres), ce qui est très habile et témoigne de beaucoup de tact à mon avis. Que voulez-vous, c’est une de ces œuvres multi-facettes, difficiles à saisir, comme le Eyes wide shut de Kubrick, qui sont un peu frustrantes à certains égards, qui s’adressent plus à la sensibilité qu’à l’intelligence… On est sensible à l’atmosphère ou on ne l’est pas, et moi j’y ai été sensible. (Peut-être que le fait d’avoir vu le film avant a rendu ma lecture plus facile, et que si j’avais lu le livre « à l’aveugle » comme vous j’aurais trouvé ça plus confus, ce n’est pas impossible.)Laconiquehttps://www.blogger.com/profile/11919966707628816242noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-265333397136544015.post-5183852470195544152015-11-19T22:23:10.179+01:002015-11-19T22:23:10.179+01:00Ah, vous revoilà enfin, cher Laconique, et dans un...Ah, vous revoilà enfin, cher Laconique, et dans un domaine où vous excellez, votre domaine de prédilection pourrais-je dire à l'unisson avec vos innombrables lecteurs : la littérature !!!<br /><br />En général je partage vos goûts, sauf bien sûr quand vous louez <a href="http://www.legoutdeslettres.com/2013/04/nicolas-rey-un-leger-passage-vide.html" rel="nofollow">des tafioles</a>, mais, c'est marrant, cher Laconique, cette fois je ne partage pas du tout votre avis concernant ce "Gatsby" que je trouve particulièrement surfait. <br />À partir d'une trame porteuse au possible - l'obsession amoureuse d'un jeune type riche et mystérieux - Fitzgerald a pondu une œuvre qui manque singulièrement de justesse psychologique et de tenue stylistique. C'est simple, ça part dans tous les sens, le récit avance difficilement, les différents éléments de l'histoire s'enchaînent mal. Le problème avec Fitzgerald, c'est qu'on ne sait pas trop où il veut en venir. Bref, c'est très mal foutu ! Pour tout vous avouer, je trouve que vous parlez bien mieux que lui de cette "obsession pour la femme aimée", cet "enfermement mental", ce "désespoir foncier".<br />Enfin, ça fait un bail que j'ai lu le livre, malheureusement je ne peux pas trop argumenter comme il serait nécessaire de la faire et je vous livre seulement ici des impressions négatives qu'il me reste de cette lecture.<br /><br />Bon, on peut toujours arguer comme vous le faites que le style épouse le fond "décadent"... D'ailleurs, j'ai l'impression que vous-même ici adoptez un peu ce style, fourre-tout et peu construit. Ainsi, vous brassez beaucoup d'idées en peu de lignes, sur plusieurs plans différents : critique littéraire, mécanisme de la cristallisation amoureuse et obsession amoureuse, romantisme, espoir, utilité de l'œuvre d'art. Putain, vous parlez même de "spiritualité" et de Proust ! Vous nous mettez cher, puissant Laconique ! Mais ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : votre pensée reste néanmoins limpide, au même titre que votre style. Mais, c'est riche, presque trop riche du coup, et je vous avoue que je ne sais par quel bout le prendre. Il y a trop à dire !!! aussi me contenterai-je d'en rester à mon avis concernant le livre de Fitzgerald. Le Marginal Magnifiquehttps://www.blogger.com/profile/00717771487725047260noreply@blogger.com