tag:blogger.com,1999:blog-265333397136544015.post6166698019966364162..comments2024-03-28T22:21:59.718+01:00Comments on Le goût des lettres: L'ivresse de la vertuLaconiquehttp://www.blogger.com/profile/11919966707628816242noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-265333397136544015.post-53720067225475469992013-01-17T13:09:45.740+01:002013-01-17T13:09:45.740+01:00Oui, cher Marginal, j’ai tendance à écrire des art...Oui, cher Marginal, j’ai tendance à écrire des articles plus longs, et donc à en poster un peu moins fréquemment. Il faut dire que la nouvelle plateforme de blog que vous m’avez fait découvrir, plus élégante que l’ancienne, me conduit à soigner davantage mes articles. Et puis, pour cet article-ci, la passion que m’inspire le sujet m’a entraîné à repousser encore un peu plus mes limites habituelles…<br /><br />Votre pressentiment ne vous trompe pas, cher Marginal : Plutarque est en effet un auteur très dense, dont les longues phrases sont gonflées de sens jusqu’à craquer. Que voulez-vous, la densité de ses textes était à la mesure de l’objet qu’il s’était proposé : raconter les vies et les caractères des plus grands hommes de l’Antiquité. Il faut de la résolution pour se lancer dans Plutarque, aussi je vous recommande de ne le faire que lorsque vous en ressentirez vraiment la motivation. Mais c’est à coup sûr un caractère qui vous plairait, une âme non seulement noble, mais compatissante, un authentique ami des animaux qui a écrit plusieurs traités sur le sujet, notamment un, « Sur l’usage des viandes », que vous pouvez trouver facilement sur Google, et où il défend avec éloquence certaines de vos opinions les plus chères. Enfin, j’espère que mon texte a suscité une certaine émulation chez vous et que, ne vous jugeant pas inférieur à Jules César, le Marginal endurcira lui aussi son corps déjà musculeux par « des marches continuelles, un régime frugal et l’habitude de coucher en plein air ».<br /><br />En revanche, je ne suis pas de votre avis sur l’influence de la politique sur nos vies. L’homme est un être social, et c’est une réalité anthropologique que toute société se met plus ou moins au diapason de son dirigeant. Plutarque lui-même ne s’est attelé à son grand ouvrage des « Hommes illustres » que passé cinquante ans, après que le monstrueux Domitien eût trouvé une fin digne de lui, et précisément au moment de l’accession au pouvoir du noble Trajan. Chaque époque porte des fruits dignes d’elle, j’en suis convaincu. L’horreur qui s’est abattue sur la France en 2007, et qui couve encore, a incontestablement altéré mes capacités. C’est d’ailleurs peut-être pour cela que je suis plus prolixe depuis qu’elle est en sommeil ! Je sais que le Marginal est plus détaché de tout cela – quoi que certains de vos derniers poèmes montrent une conscience de l’air du temps qui m’a comblé – mais nous ne pouvons pas être d’accord sur tout, et c’est très bien comme ça !Laconiquehttps://www.blogger.com/profile/11919966707628816242noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-265333397136544015.post-64307190080421411002013-01-16T21:54:25.371+01:002013-01-16T21:54:25.371+01:00Je comprends maintenant pourquoi vous aviez du ret...Je comprends maintenant pourquoi vous aviez du retard dans la publication de votre habituel article hebdomadaire, cher Laconique ! Je crois que celui-ci est un des plus longs qu'il m'ait été donné de lire depuis que je parcours votre site, le plus brillant de la toile pour ce qui est des chroniques littéraires et philosophiques.<br /><br />Je ne connais malheureusement que très peu Plutarque, bien que plus d'une fois l'envie m'ait pris de me lancer dans sa lecture. Je pressens qu'il recèle des trésors comme ceux que vous décrivez avec tant de facilité et de justesse dans l'expression et je sais que ce que j'y trouverai sera en parfaite adéquation avec ma nature noble. <br /><br />Mais il faut avouer que ce Plutarque est d'une densité propre à me décourager et que je pressens aussi les danger qu'il y aurait à me lancer dans cette lecture. Ils sont de l'ordre de ceux que vous mentionnez : déconnexion du monde réel et exaltation d'une âme déjà encline par elle-même à l'excès et à la vertu. Toutefois il n'est pas dit que je ne me lance un de ces quatre, au moins dans une lecture partielle !<br /><br />Au moins pourrai-je avec vous m'"éblouir", mais, l'expression étant équivoque, je vous laisserai en revanche seul pour ce qui est de "se délecter de cette liqueur virile"... <br /><br />Au fait, cher Laconique, je regrette une fois de plus de constater que la politique vous touche à ce point et vous cause une "extrême souffrance", je ne peux même pas comprendre qu'un être aussi altier que vous soit perturbé par les considérations politiques, si mesquines et concrètes.Le Marginal Magnifiquehttps://www.blogger.com/profile/00717771487725047260noreply@blogger.com