18 septembre 2011

Le Tour du monde en quatre-vingts jours

      Fini Le Tour du monde en quatre-vingts jours. C’est le premier Jules Verne que je lis. J’avais commencé Vingt mille lieues sous les mers avant l’adolescence, et j’avais assez vite décroché. Ce Tour du monde en quatre-vingts jours m’a plu. Modèle de roman objectif, comme, sans doute, toute l’œuvre de Jules Verne. Un auteur complètement au service de son histoire, qui place la réalité avant sa propre subjectivité de manière honnête et consciencieuse. D’où l’intérêt : on est sûr qu’il n’y aura pas tromperie sur la marchandise. Avec, en plus, un fond moral très appréciable dans une nation relativiste et ironique comme la France. Une valeur sûre, et je lirai les autres romans un jour où l’autre.

17 septembre 2011

Immense admiration pour Ségolène Royal

      J’éprouve une immense admiration pour Ségolène Royal. Dans la nuit dans laquelle la France est plongée, elle est une des deux lumières (avec François Bayrou) qui nous indiquent la voie du salut. J’éprouve, à l’inverse, un immense mépris pour tous les commentateurs nuls qui l’ont trouvée mauvaise lors du débat des primaires et qui la voient déjà perdante. Leurs yeux vont s’ouvrir le 9 octobre, tandis que la stupéfaction et la souffrance creuseront de nouveaux circuits dans leurs cerveaux décatis.

9 septembre 2011

Bukowski et l'improvisation

      Commencé hier soir Pulp de Bukowski. L’essence de la littérature, sans doute, c’est l’improvisation. Il faut que la pensée et l’écriture soient autant que possible simultanées. La littérature se joue dans l’instant. Si l’on planifie trop à l’avance, ça tend vers autre chose, vers l’essai, la démonstration. C’est ce qui me rebute chez Zola, ce côté synopsis développé sur trois cents pages.

6 septembre 2011

2007-2012 : les années infectes

      Les années infectes vont bientôt s’achever. Les choses vont, après la crise finale, revenir à l’endroit. Toutefois, nous avons tous, dans notre entourage, des gens qui ont contribué à la catastrophe de 2007. Nous pourrons pardonner, mais nous n’oublierons pas.