2 juin 2017

Nunc est bibendum

       

       Maintenant il faut boire. Maintenant il faut célébrer. La prophétie s’est accomplie. Une joie infinie s’épanche dans mes veines.
       Le 30 novembre dernier, j’annonçais ici même que François Bayrou serait élu président de la République. Je me suis trompé. Mais la Providence, elle, a été fidèle, et aujourd’hui François Bayrou gouverne. François Bayrou te gouverne, lecteur, et c’est justice. Des forces sans précédents vont se déchaîner contre lui, mais en quelques mois, en quelques semaines, il accomplira une œuvre irréversible et changera le visage de la France pour des décennies. L’ère des escrocs et des amateurs s’achève. Le monde est revenu sur la Voie.
       Je ne cesserai pas de parler de politique. Je continuerai d’annoncer sans relâche l’avènement prochain des deux personnages historiques qui ont eu, qui ont actuellement et qui auront dans les années qui viennent le plus d’influence sur les destinées de la France : Ségolène Royal et François Bayrou.
       Toutefois, il est temps pour moi de souffler et de jeter un regard en arrière sur le chemin parcouru. J’ai mené le bon combat. Je n’ai pas failli. Je n’ai pas perdu la foi. Qu’il me soit permis, un instant, de contempler d’un cœur serein la suavité poignante d’un monde qui, après un long mauvais rêve, retrouve tout à coup la lumière de la justice et du progrès. Un jour, pourtant, je le sais, le mal reviendra. Ce jour-là, à nouveau, je me dresserai, avec d’autres si possible, seul s’il le faut, pour le dénoncer et lui barrer la route. Mais nous avons maintenant quinze ans de tranquillité devant nous. Qu’il me soit permis de déposer les armes un instant.
       Quand je me tourne vers le jeune homme que j’étais il y a dix ans, au début de cet affreux tunnel, je suis pris de vertige. L’éclat dans le regard s’est sans doute estompé, le cœur s’est refroidi, et je suis bien conscient que tout cela a laissé des séquelles en moi, visibles et invisibles. Il a fallu avaler trop d'injustices, trop de médiocrité et trop de solitude. Et pourtant j’ai survécu. J’ai traversé le désert. J’ai finalement atteint la Terre promise. Les appuis suprêmes ne m’ont pas fait défaut.
       Le règne de la honte s’achève. Le combat reprendra. Mais il est temps maintenant d’avancer sans entraves. Il est temps de produire de grandes choses. Il est temps de commencer à vivre.

21 commentaires:

  1. Ah la la, cher Laconique, sacré vous ! Vous devriez laisser libre cours à votre veine lyrique plus souvent, ça donne vraiment de la poésie en prose ^^

    Il y aurait beaucoup à dire sur l'idée, illusoire selon moi, que le "règne de la honte" a pris fin... Mais je ne veux pas gâcher si vite, par méfiance et scepticisme, la satisfaction qui est la vôtre. Célébrer donc ! car rares sont les militants politiques qui obtiennent ceux qu'ils ont voulu au cours de leur existence... et priez pour les dieux païens ne resurgissent pas dans la "Terre promise" que vous espériez, car, comme disait Oscar Wilde: "quand les dieux veulent nous punir, ils exaucent nos prières"...

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  2. Merci pour votre sollicitude, cher Johnathan Razorback ! Vous respectez ma joie et c’est tout à votre honneur. Pour le reste, aucune réussite humaine n’est durable, aucune entreprise humaine n’est exempte de vices et de défauts, je le sais trop bien… Mais si vous êtes parfaitement objectif, vous observerez bientôt de grands changements dans notre vie institutionnelle, et vous reconnaîtrez que ces changements viennent d’un seul homme. Lequel homme n’étant pas un familier de l’« hybris », il faudra bien reconnaître que les forces qui ne manqueront pas de se liguer contre lui ne viendront pas des dieux, mais bien d’une autre source plus maléfique. Puissiez-vous basculer du bon côté lorsque ce moment viendra !

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  3. J'essaye toujours de rester objectif cher Laconique, à défaut d'être impartial ou "modéré" ;)

    D'ailleurs j'irai jusqu'à dire qu'il y a dans le projet de moralisation de M. Bayrou des mesures qui vont dans le bon sens... J'avoue que je peine à croire que l'Assemblée supprimera la réserve parlementaire, mais il n'est pas interdit d'espérer.

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  4. Ah là là, cher Laconique, ce qu'il faut pas lire ! Votre enthousiasme fou me fait peur, vous voilà reparti dans vos délires politiques...
    J'étais décidé à m'éloigner du net, peut-être à jamais, mais votre nouvelle publication me contraint à reprendre le clavier le temps d'une courte réponse.

    Putain, s'il fallait compter sur Bayrou pour atteindre "la Terre promise" et "commencer à vivre", alors c'est que nous sommes vraiment foutus, il ne nous reste plus aucun espoir. Enfin, l'essentiel c'est que cette idée vous galvanise.

    Puis je ne vois décidément pas comment il pourrait changer quoi que ce soit : non seulement il ne gouverne rien, il est juste l'un des larbins de Macron parmi d'autres, mais, en plus, pour parvenir à cette place peu honorable, il a dû baisser son froc béarnais en se mentant à lui-même, lui qui tenait des propos peu amènes au sujet de la politique de son nouveau maître (je ne donne aucun lien à l'appui, car on trouve facilement des vidéos pour peu qu'on s'en donne la peine). Aucune suite dans les idées en somme, alors que c'est justement pour sa soi-disant constance que vous l'estimez.

    Que vos innombrables lecteurs s'unissent donc avec moi pour crier : "pauvre France !"

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  5. Et je rajoute, quitte à vous déplaire : Fuck Macron ET Bayrou !

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    1. En effet, cher Marginal, votre commentaire m’attriste un peu, une fois n’est pas coutume. Je vais essayer d’être bref aussi, car je sais que le sujet est très rébarbatif pour vous.

      A vous lire, j’ai l’impression que j’ai pioché un homme politique au hasard, et que je le défends contre toute logique depuis maintenant dix ans. Mais il vous faudra affronter la perspective de considérer que, pour le coup, c’est peut-être vous qui vous êtes trompé. Bayrou n’est pas, comme on pourrait le croire à vous lire ici depuis des années (sans que je ne m’en formalise d’ailleurs jamais, je tiens à vous le faire remarquer), un homme politique insignifiant, dénué de charisme, un gentil looser, un doux rêveur. Et moi-même je ne suis pas totalement dénué de culture politique, j’ai lu des dizaines de biographies d’hommes politiques, antiques et modernes, je suis passionné par Mitterrand, etc. Je sais un peu comment ça marche. Bayrou n’a pas les oripeaux extérieurs du mâle alpha, c’est peut-être ce qui vous a trompé, mais il a la justesse d’analyse et le courage politique. Aujourd’hui, il est le seul qui agit vraiment dans le gouvernement, qui va vraiment changer les choses dans son domaine d’influence. Le nom qui reviendra le plus dans les prochaines semaines, dans les prochains mois, ce sera celui de Bayrou, pas celui de Macron. Et quand un grand homme est au pouvoir, l’influence est réelle sur la vie des gens. Pas de Rocky III ou de Terminator sans Ronald Reagan, que vous le vouliez ou non.

      C’est pourquoi je trouve votre commentaire assez méprisant, très superficiel et totalement faux. Je n’arrive pas à comprendre comment un spécialiste de la nature humaine comme vous n’arrive pas à déceler la probité et la nature foncièrement bonne d’un homme dans un regard, une voix, une posture globale. Pour le reste, vous n’avez pas tort, Bayrou a en effet dit des choses très dures contre Macron avant de le soutenir (entre autres une chose du genre : « Ce sont les mêmes forces qui essaient de réussir avec Macron ce qu’elles n’ont pas pu faire avec Strauss-Kahn »). A-t-il jugé que Macron était le moindre mal ? Y a-t-il eu calcul de sa part pour faire passer ce à quoi il tient (la loi sur la moralisation de la vie politique) ? Je ne le sais pas. Mais il vaut mieux tenter de changer les choses de l’intérieur, plutôt que de critiquer stérilement de l’extérieur, non ?

      Et une autre chose qui m’attriste encore, c’est votre volonté affirmée de vous éloigner, « peut-être à jamais », du net. Je sais que ce n’est pas la première fois que vous prenez vos distances avec cette puissance hypnotisante et maléfique. Que voulez-vous que je vous dise, le net est sans doute un truc de geeks, je suis sans doute un peu un geek moi-même, je peux comprendre que rester assis devant un ordinateur ne constitue pas une perspective très valorisante en fin de compte. Et dès qu’on met le doigt dedans, c’est dur de ne pas se faire avaler, c’est sûr…

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    2. Ah, cher Laconique, vous vous méprenez, je ne "méprise" pas du tout Bayrou, il me semble effectivement moins pire que beaucoup d'autres, et je sais bien que l'on peut faire confiance à votre intelligence, à votre culture et votre discernement et que vous ne le "défendez" pas "au hasard".

      Je trouve néanmoins que vous lui accordez trop de crédit. Que ce soit quelqu'un de bien, de probe, OK, pourquoi pas, mais je pense qu'il n'a absolument rien d'un sauveur providentiel : je ne vois vraiment pas comment, à lui seul, il permettrait une quelconque embellie, d'autant que, ainsi que vous le soulignez, il ne possède pas "les oripeaux extérieurs du mâle alpha", ce qui, que vous le vouliez ou non, compte énormément dans notre société en général et plus particulièrement lorsque l'on occupe un fonction décisive. J'ai moins de culture politique que vous, certes, mais il me semble que les grands étaient dotés d'une personnalité et d'un charisme hors du commun. Je vous fais confiance pour les exemples...

      Et si mon commentaire vous paraît "superficiel", c'est que je n'ai pas voulu y engager trop de temps ni de trop de ma personne. Je fais des choix, affine mon mode de vie, pour accéder à la sérénité, la paix et mener une vie heureuse et je pense que traîner vainement sur le net, à gloser ou à mater des conneries, ne va pas en ce sens... La vie se passe dans la vie réelle, cher Laconique !

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    3. Ah, ça y est, vous revoilà bien actif sur le net, cher Marginal ! J’espère que je ne suis pas responsable de cette funeste rechute. Ou alors, c’est le phénomène bien connu : dès qu’on énonce publiquement une résolution, on a tendance à la transgresser, pour se prouver à soi-même sa liberté… Tout le monde n’est pas Bayrou pour se tenir avec une inflexibilité d’airain à sa ligne de conduite !

      J’entends ce que vous dites, je suis peut-être allé trop loin en parlant de « mépris » de votre part envers Bayrou. Mais, comme vous le dites, il ne s’agissait pas ici de gloser sur la politique, mais de laisser libre cours à un épanchement du cœur, de constater de manière émerveillée la réalisation d’une promesse professée depuis des années et à laquelle nul ne croyait. Aussi, si mon « enthousiasme fou » vous « fait peur », c’est parce qu’après avoir dû subir (pourquoi ne pas le dire ?) scepticisme, voire sarcasme, de la part de tous les intervenants de ce blog sur ce sujet pendant des années, l’homme seul qui avait raison a enfin eu l’occasion, un beau matin de printemps, de voir éclater au grand jour la vérité de sa vision et de sa foi. « Remets ton sort à Yahvé, compte sur lui, il agira ; il produira ta justice comme le jour, comme le midi ton droit. » (Psaume 37). Ô instant ineffable ! Ô justification d’années de luttes et de labeurs !

      C’était aussi l’occasion de partager mon admiration pour les toiles de Lawrence Alma-Tadema, un peintre que j’ai découvert récemment et qui me régale plus qu’aucun autre dans son art, je dois le dire.

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  6. Depuis l'élection du franc-macron (voulue et pilotée depuis le début par des forces souterraines qui ne se cachent même plus : on ne pouvait pas y échapper, c'était écrit), je dois dire que je suis complètement désespérée, et, si François Bayrou nous sort effectivement de là, je ne suis pas sûre cependant que ce serait dans le sens politique qui est le mien (donc je resterai désespérée, à me demander s'il ne me serait pas préférable de prendre le maquis, ou bien de m'expatrier lâchement sur une autre planète...). Je rejoins, dans le fond, les objections que vous adresse le Marginal, tout en craignant cependant de gâcher votre enthousiasme.

    Bon, je reconnais certaines qualités à cet homme, il est lettré, il parle bien (et quand on sait ce qu'il a dû traverser pour en arriver à ce niveau d'expression orale, c'est d'autant plus appréciable), il sait se maîtriser, il défend la sauvegarde des langues régionales, il n'a pas peur de mettre une gifle à un enfant-roi qui lui fait les poches... Enfin, attendons les actes avant de porter un jugement définitif, même si je ne me berce pas d'illusions.

    En tout cas et quant à vous, cher Laconique, vous êtes la preuve vivante que le lyrisme le plus vibrant peut maîtriser un sujet aussi terre-à-terre et actuel que la politique politicienne !

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  7. Vous avez bien saisi l’essentiel, chère miss Flint : il s’agissait avant tout ici de lyrisme et de sentiment. Pour le reste, effectivement nous ne partageons sans doute pas les mêmes vues. Mais j’ai du mal à imaginer quel pourrait être l’homme politique qui pourrait vous convenir. Peut-être que je me trompe, mais il me semble qu’il entre beaucoup d’esthétisme dans votre vision du monde (ce qui fait tout le piquant de votre personnalité), y compris dans le domaine politique. Quelque chose me dit que si vous aviez le choix entre Dracula et Jean-Paul II pour devenir le maître du monde, votre choix ne se porterait pas forcément du côté le plus consensuel… Peut-être que le « désespoir » que vous éprouvez face à la situation politique actuelle tient à la nature même de la politique, qui se situe aux antipodes de vos tendances fondamentales. Aussi, lorsqu’après dix années de mélasse compassionnelle et narcissique la politique véritable revient sur le devant de la scène, les âmes de poètes comme la vôtre et celle du Marginal se sentent un peu désemparées. Mais il faut placer le réel dans le réel et l’art dans l’art : César n’est pas Virgile !

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    1. Oh, vous allez être surpris, cher Laconique, mais entre Dracula et Jean-Paul II... Dracula en tant que maître du monde apporterait le chaos ; sa puissance surhumaine et archétypale est fascinante et séduisante d'un point de vue esthétique et littéraire, en effet, mais n'oublions pas que le personnage de Bram Stoker est un monstre, un parasite qui ne survit qu'en détruisant autrui. Nous avons là un personnage que l'on pourrait qualifier de pervers, et je ne soutiendrais pas une créature qui règnerait sur des zombies qu'elles aurait elle-même engendré(s ?). Je ne suis pas inconsciente ni séduite au point de tomber dans ce piège ! Donc, niveau politique, je choisirais sans doute plutôt un Jean-Paul II, avec des réserves bien sûr. Dans le fond, vous savez très bien que mon président idéal serait Long John Silver (qui n'a rien d'un Dracula bis) ;) . Disons que l'esthétique et la morale en politique doivent se conjuguer, mais on voit bien que dans la réalité, tout ça créé des antinomies, des orientations contraires et inconciliables.

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    2. (Pour illustrer mon propos, je repense au beau documentaire de Terence Davies, sorti en 2008, Of Time And The City : T. Davies est un opposant farouche à la monarchie britannique, et il critique ouvertement le couronnement d'Elizabeth II (qu'il appelle le "Betty Windsor show"), en 1953 : les archives incluses dans le documentaire montrent une Elizabeth parée d'or, de pierres précieuses et de tissus fins, à l'instar de son carrosse, de sa suite... Son peuple suit le cortège, fasciné. Mais c'est un peuple pauvre, mal habillé, qui vit dans la misère, et qui ne s'est pas remis des traumas de la guerre. On voit bien le conflit : si l'esthétique monarchique permet de cimenter symboliquement l'esprit du peuple et de le souder autour de l'idée de nation (celle d'une nation qui panse encore ses plaies, qui plus est) et de son essence sacrée, en revanche, cette même esthétique se fait immorale dès lors que les richesses qui la constituent ne sont pas déployées sur l'ensemble des individus composant la nation. Je crois ce paradoxe essentiel, et à aucune époque il n'est possible d'y échapper : vous ne pourrez pas nier que c'est un défi corsé qui attend François Bayrou !)

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    3. Bon, on est passés de Bayrou à Dracula… La question du pouvoir politique est très complexe, car on ne peut pas faire sans, et pourtant il y a quelque chose de pourri à la source de tout pouvoir politique, une sorte de pacte avec le « Prince de ce monde ». Voilà pourquoi Macron a été élu, et pas Bayrou. Et les fastes du pouvoir sont le signe de cette allégeance suspecte. Mais je n’irais quand même pas aussi loin que Jacques Ellul, qui écrivait dans « Anarchie et Christianisme » : « II faut radicalement refuser de participer au jeu politique, qui ne peut rien changer d'important dans notre société. » L’Histoire jugera ! (Et pour l’instant elle ne m’a pas démenti…)

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  8. Bon c'est plus joli et féminin dans la bouche de Savannah mais j'ose surenchérir avec le fuck et "pauvre France "de Marginal.Cependant, quels beaux tableaux préraphaëlites! C'est mon courant pictural préféré,j'ai d'ailleurs vu vivant "les roses d'Héliogabale "lors de l'exposition " désirs et voluptés" dont l'affiche orne mon corridor...

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  9. C’est à croire qu’il n’y a que des anarchistes et des extrémistes dans ce pays (ou sur ce blog du moins…) ! Sinon, chère Orfeenix, on doit avoir les mêmes goûts en peinture. Ce week-end j’ai vu Le Bien et le Mal de Victor Orsel et Le Poème de l’âme de Louis Janmot au musée et j’ai bien kiffé. Il est vrai que c’est un pan plus "chaste" du préraphaélisme.

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  10. Quel musée s'il vous plaît, que j'y coure!

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    1. Eh, chère Orfeenix, une rapide recherche sur Wikipédia vous aurait aisément fourni la réponse à votre question ! Là je vais être obligé de révéler la ville où je vis (très provisoirement). Mais bon, si vous avez l’occasion, vous pourrez admirer « Le Bien et le Mal » au musée des beaux-arts de Lyon. Ça vaut le détour, je suis resté scotché devant un long moment, et je vous épargne les réflexions innombrables que cette vision ultra-manichéenne de la morale a suscitées en moi.

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    2. Allez savoir pourquoi je vous préfère à wikipédia!

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  11. Éh bien, cher Laconique, il semblerait qu'une fois de plus vous ayez vu juste ! On l'a pas vu longtemps redresser la France votre champion : un petit tour et puis s'en va... Peut-être devriez-vous laisser la politique de côté pour un temps ?

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  12. Eh, cher Marginal, c’est un peu bas, et tellement facile, vous valez mieux que ça. On ne vous a pas vu rectifier tous vos commentaires, quand François Bayrou est arrivé au premier plan (« quand les poules auront des dents… quand les poules auront des dents… »), et là vous vous jetez avidement sur la proie facile. Pour ma part je serai toujours aux côtés des justes attaqués, des petits, des faibles, de ceux qui tombent. Jamais je ne m’assiérai au « siège des railleurs » (psaume 1). Même quand Celui que l’on ne doit pas nommer s’est effondré, je lui ai rendu hommage sur ce site.

    Par ailleurs je ne changerais pas une ligne au texte que j’ai écrit. François Bayrou est aujourd’hui l’homme le plus influent de France. Par ses choix, il a ouvert une nouvelle ère, dont nous recueillerons longtemps les fruits. C’est aujourd’hui le grand personnage historique de notre époque, vous ne pouvez plus le nier. D’ailleurs, si aviez relu mon texte, vous vous seriez abstenu de votre commentaire perfide. « Des forces sans précédents vont se déchaîner contre lui, mais en quelques mois, en quelques semaines, il accomplira une œuvre irréversible et changera le visage de la France pour des décennies. » Heureux ceux qui ont pu lire une telle phrase ! Plus heureux encore celui qui l’a écrite !

    Vous savez, cher Marginal, on est souvent trompé en politique, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on s’engage, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais je me suis engagé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon indifférence et mon ennui.

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    1. Bah, remarquez que je ne vous taquine pas trop, cher Laconique, je reste sobre, sans surenchère dans la raillerie. Et pourtant c'est du pain béni : comme vous le dites c'est "tellement facile" !

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