17 novembre 2011

Pimp

      Fini Pimp (1969), d’Iceberg Slim. Livre culte, autobiographie d’un maquereau des années 30 à 50. Ouvrage admirable. Sobre et objectif. Très noir. La réalité décrite est suffisamment atroce pour pouvoir se passer d’effets de style. Une vie sans fard, primaire, pas de place pour l’ego, mais nécessitant pourtant un grand nombre de vertus, telles que l’ingéniosité, la maîtrise de soi, la capacité de résistance face aux épreuves. Pas mal de noblesse en fin de compte. Aucune place pour l’amour ou la sensibilité. Les éléments basiques de l’existence telle que quatre-vingt-quinze pour cent des humains qui ont foulé cette planète l’ont vécue sans doute.

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